J'ĂŠprouvais un sentiment de fatigue et d'effroi a sentir que tout ce temps si long non seulement avait, sans une interruption, ĂŠtĂŠ vĂŠcu, pensĂŠ, sĂŠcrĂŠtĂŠ par moi, qu'il ĂŠtait ma vie, qu'il ĂŠtait moi-meme, mais encore que j'avais a toute minute a le maintenir attachĂŠ a moi, qu'il me supportait, moi, juchĂŠ a son sommet vertigineux, que je ne pouvais me mouvoir sans le dĂŠplacer comme je le pouvais avec lui.