' Il n'est plus possible de continuer a vivre comme j'ai vĂŠcu jusqu'a prĂŠsent, et comme nous vivons tous. Voila ce que m'ont rĂŠvĂŠlĂŠ la mort d'Ivan Ilitch et le journal qu'il a laissĂŠ. je veux donc dĂŠcrire ma conception de la vie et de la mort avant cet ĂŠvĂŠnement, et je transcrirai son journal tel qu'il m'est parvenu. ' Ces lignes de Tolstoi dĂŠfinissent le propos qui lui a dictĂŠ ces trois nouvelles. La maladie d'un magistrat, la mort et la rĂŠdemption d'un nĂŠgociant pris dans une tempete de neige, Trois morts, incarnent dans des personnages et des ĂŠvĂŠnements simples et poignants la meme interrogation. ' 'Et la mort? ou est-elle?' Il chercha son ancienne peur et ne la trouva plus. 'Ou ĂŠtait-elle? Quelle mort?' ' Et la dĂŠcouverte finale, qui permet de rĂŠpondre : ' Il n'y avait pas de peur, parce qu'il n'y avait pas de mort. '